symbole des plus beaux sites du patrimoine mondiale de l'Unesco

Les 9 sites Capverdiens classés au patrimoine mondial de l’Unesco : 

Le Cap-Vert regorge d’un patrimoine naturel et culturel riche, parmi les nombreux sites que les touristes visitent chaque année, 9 sont classés comme faisant partie des plus beaux sites du patrimoine mondial de l’Unesco,

1. Le centre historique Nova Sintra : 

Nova Sintra est une ville située sur l’île de Brava d’une superficie de 64 km2, elle se caractérise par ses maisons du XIXe siècle imprégnées de jardins cultivés et de paysages arborés.

La découverte de l’île de Brava : 

Cette île à été découverte en 1462 par Diego Afonso, qui été au service de la couronne Portugaise. L’île est restée inhabitée pendant longtemps, puis en 1620, des colons provenant de Madère et des Açores ont commencé à la peupler. Puis en 1680 après une éruption volcanique sur l’île de Fogo, les habitants de cette île ont fuis vers l’île de Brava, augmentant ainsi le nombre d’habitants, au 17éme et 18éme siécle, des remparts sont construites sur la baie et sur les hauteurs à l’intérieur, pour se protéger des invasions des pirates et des pillards. Ces endroits plus hauts à l’intérieur étaient plats et plus adaptés au climat pour les productions agricoles, ainsi qu’à la disponibilité en eau. 

Son histoire économique :

Au niveau économique Brava n’est pas concerné par la traite négrière, et elle sera mise en valeur lorsqu’un navigateur Anglais, nommé Georges Roberts découvre sur cette île en 1720 la Roccella tinctoria, qui sert à teindre les textiles. Cette découverte met en lumière l’île de Brava.

Le climat sur cette île : 

Au niveau climatique, Brava à cette caractéristique d’avoir un climat sain, l’île à été nommée “le paradis de l’archipel”, et souvent choisie comme résidence par les membres des hautes fonctions de l’armée à cette époque. C’est à cet endroit que les plus hauts conseils d’État ont commencé à fonctionner, faisant de cette île, la capitale de l’archipel. Avec le temps, Brava n’était pas suffisamment grande en superficie en mètre carré, car elle abritait la seule école primaire du Cap Vert, créé en 1848, les élèves de toutes les îles et voire même de pays voisins, comme la Guinée-Bissau apprenaient dans cette école., après une certaine période, un changement a eu lieu, la ville de Praia sur l’île de Santiago est devenue la capitale de l’archipel en 1858, afin d’y centré les pouvoirs politique, économique et religieux de l’archipel tout entier..

2. Le parc protégé de Fogo : 

Fogo et son parc naturel “ Châ das Caldeiras, qui se situe dans la partie centrale de l’île et qui comporte un volcan toujours actif, le pic de Fogo, qui culmine à 2829 mètres, le plus élevé du Cap-Vert, avec sa Boldeira, une rempart montagneuse de plus de 8 km de diamètre et la forêt de Monte Velha. Ce parc à une superficie de 8468 hectares et englobe 3 territoires, celui de Sao Filipe 1861 ha, Santa Catarina 4237 ha et Mosteiros 2370 ha.

Au niveau géologique, les sommets et pentes des crêtes sont distancés par des vallées profondes, des gorges et des grands ravins.

Particularité du cratère de Chã das Caldeiras : 

Chã das Caldeiras, est le nom d’un cratère immense créé par une éruption du Monte Armarelo, qui a ensuite donné son nom au pic de Fogo, ce 2. cratère est habité et cultivé depuis le 20ème siècle, 2 sources naturelles, qui sont, Fonte Velha et Fonte Nova situées à Boca Fonte servent à alimenter les cultures au sein de la caldeira, mais aussi pour les zones alentours. Pourquoi ce cratère est habité, à cause de la rareté de l’eau, dans la plupart des zones.

Les 2 familles qui cohabitent au sein de ce cratère :

Il y a 2 familles qui cohabitent au sein de ce cratère, la famille Fontes et la famille Montrond, qui elle, tient ses origines d’un comte Français qui portait ce nom, ce qui explique que ces descendants ont la peau plus claire, parfois les yeux bleus et les cheveux blonds.

La production sur l’île de Fogo : 

La production de certains arbres fruitiers est très développé sur cette île, grâce à la fertilité des sols, à son microclimat, et c’est la cas notamment des vignes, car Fogo est l’endroit ou l’on produit le vin, blanc, rouge et rosé, pour toutes les îles du Cap Vert, mais aussi quelque peu pour l’exportation internationale.

3. Les îles protégées de Santa Luzia, de Branco et Raso : 

Santa Luzia, Branco et Raso, sont des îles inhabitées, elles se composent donc de réserves naturelles très protégées. Elles ont été découvertes par les portugais en 1461, L’île de Santa Luzia, uniquement, a été habité dans le passé au 19éme et début du 20éme siècle, mais ça n’a pas perduré.

Ou se situent ces îles : 

Ces îles se situent à environ 10 km de São Vicente et 15 km de São Nicolau, la superficie de Santa Luzia est de 33 km2, c’est la plus petite des îles qui à été habitée de l’archipel, le terrain est creusé, bosselé, un massif montagneux subsiste au centre de l’île, avec ses crêtes, sommets, ses pentes abruptes et ses vallées, ainsi que quelques rivières, le mont Topoa culmine à seulement 397 m. Une zone côtière abrite des plages de sable blanc et quelques dunes.

L’île de Branco :

L’île Branco à une superficie minuscule de 2.70 km2, on y trouve des dunes de sable blanc, elle s’est formée à partir d’un fond marin qui est situé sur une zone volcanique, un volcan qui a donné naissance à son point le plus élevé appelé “le mont Berta” et qui culmine à 353 m.

L’île de Raso :

L’île de Raso possède une superficie tout aussi petite de 5.70 km2, elle est assez plate, quelques pics subsistent, son point le plus élevé est seulement de 164 mètres d’altitude.

4. Le camp de concentration de Tarrafal : 

Tarrafal sur l’île de Santiago abrite un camp de concentration qui est resté à l’esprit de plusieurs pays colonisés par les portugais, comme le Cap-Vert, mais aussi, l’Angola et La Guinée-Bissau. Ce camp laisse des traces indélébiles, des cicatrices psychologiques et physiques irréversibles, surnommé le “Camp de la mort lente” ou de “la mort”, il est resté actif pendant plus de trente années, et à conduit à des crimes abominables. A l’époque la dictature portugaise faisait régner l’ordre sous l’autorité du régime « Salazar » et d’autres qui ont suivi en Europe au 20éme siècle.

Sa transformation quelques années plus tard :

Fermé pendant de nombreuses années, ce camp à été remis en activité pour y intégré un camp de travail, celui de Chão Bom pour y incarcérer les anticolonialistes des 3 pays cités dans le paragraphe précédent, qui ont été colonisés par les portugais.

Quel était le but de la construction de ce camp : 

Ce camp a été mis en place pour empêcher ces anticolonialistes de communiquer et de faire de la propagande à l’extérieur.

Les premières déportations ont eu lieu en 1931 au camp de concentration de l’île de São Nicolau, qui portait le même nom, et permettait de dissuader les familles de chercher un membre de leur famille.

Ce camp appliquait un système de censure et de répression qui a clairement été inspiré de la Gestapo Allemande, il est construit avec des forteresses médiévales très hautes et imprenables.

5. Le centre historique de Praia : 

A Praia, le centre historique est un centre de population primitive de 15 ha, qui se situe sur une zone fortifiée à Santa Maria da Vitoria. Cet espace surplombe le port qui porte le même nom. C’est un site militaire stratégique, qui contrôlait le milieu maritime et commercial

Praia est devenu la capitale du Cap-Vert grâce à sa localité géographique, son grand port, ses conditions de défense contre les attaques de pirates.

En quelle année a été créée la ville de Praia : 

Depuis 1515, date à laquelle elle a été créée, la ville de Praia a été sujette à d’importantes activités portuaires, c’est aussi la date de l’arrivée d’une caravelle contenant plus d’une centaine d’esclaves. Depuis cette date, ce port continue d’assurer des liaisons transatlantiques, pour l’approvisionnement de nourriture et d’eau potable. Beaucoup de pirates, corsaires, navigateurs en relation avec les flottes portugaises, et des aventuriers à destination de l’Amérique, sont passés par ce port.

6. Le centre historique de São Filipe : 

L’île de São Filipe ou l’île de Fogo, elle a été découverte sous ce nom de “São Filipe”, a été le 2éme île la plus peuplé de l’archipel, en 1469 et 1490, de riches propriétaires et leurs esclaves de Ribeira Grande s’y sont installés, car la limitation des privilèges autorisés seulement cette île, et concernant la côte africaine, à commercialiser avec celle de Santiago. 

La production à São Filipe : 

La production de coton s’est développé sur cette île, jusqu’au moment où ces riches propriétaires ont décidés de remplacer le coton par d’autres cultures, comme les légumineuses, mais surtout les vignes et le café. L’île a aussi connu une évolution économique avec l’exportation de maïs et d’haricots pour Madère et les îles Canaries, ainsi que le café, la jatropha et le vin, qui est énormément apprécié au Brésil. La jatropha servait à fabriquer de l’huile et du savon exportés ensuite vers le Portugal et la Guinée.

7. Le parc protégé de Cova, de Paul et de Ribeira da Torre :

Ce parc (PNCPRT)est situé sur la côte nord de l’île de Santo Antão, au carrefour des villes de Porto Novo, Paul et Ribeira Grande.

Ce parc s’élève à 400 mètres vers le village de XoXo, et le maximum correspond au Pic da Cruz, 1585 mètres. Un cratère volcanique domine cette zone, il s’agit de Cova, d’un diamètre de 1000 mètres, ainsi que des zones forestières, des zones escarpées, des falaises qui surplombent des vallées en contrebas qui donnent sur la mer. Il existe un microclimat dans ces environs qui favorise les cultures agricoles et le développement de la flore locale.

Quelle est la particularité de ce parc : 

Ce parc, le PNCPRT est considéré comme une zone importante concernant l’écosystème humide par la concentration d’humidité dans ses montagnes, et de ce fait, engendre un écosystème agricole riche. C’est, selon les experts, le plus grand centre de biodiversité végétale, qui présente la plus grande variété de plantes locales uniques, qui poussent uniquement sur cette île du Cap-Vert.

Dans ce parc, sont pratiqués l’agriculture traditionnelle, mais aussi, l’élevage de chèvres, dont le lait est utilisé pour produire du fromage de chèvre.

L’homme face à cette nature :

L’homme est obligé de s’adapter avec ingéniosité face à un paysage et une nature spécifique qui lui sont liés. Par exemple, le réseau routier et la construction de chemins, les procédés de conservation et de protection des sols, ainsi que l’infrastructure pour les drainages et l’irrigation.

Cette île est de plus en plus visitée, avec ses vues panoramiques époustouflantes, très appréciées par les randonneurs et aventuriers en quête d’émotions et de sensations fortes, et les amoureux de la nature préservée. Cette île est aussi régulièrement mise en avant dans des documentaires, des médias ou des revues spécialisées.

8. La saline de Pedra de Lume à Sal :

Sal qui signifie sel en Portugais, est une île qui appartient aux îles Barlovento, découverte en 1460 par les Portugais. Inhabité jusqu’à la fin du 18éme siécle à cause de son aridité, les principales activités étaient la pêche et la production de sel, aujourd’hui le tourisme domine largement, c’est l’île la plus touristique de l’archipel, en raison de ses nombreuses chaînes d’hôtellerie de luxe, construite sur des kilomètres, attirant les touristes du monde entier.

Ou se situe la saline : 

Au nord-est se situe la saline de 40 ha. Sa particularité est sa position, au sein d’un cratère de volcan. Cette île était convoitée par les navires européen pour récupérer du sel servant à agrémenter leur cuisine, comme le salage de viandes et autres.

Pour l’extraction du sel, des infrastructures ont été créées, comme un tunnel, ainsi que la pose d’une voie ferrée et un port nommé Pedra Lume. A la suite de ces constructions, cette île a connus son importance, convoitée par des navires du monde entier et notamment du Brésil, pour venir récupérer, “l’or blanc”.

Le lien avec la France :

La compagnie française Salins du Cabo Verde à construit un périphérique de 1100 mètres de longueur en 1921 permettant de prélever 24 tonnes de sel à l’heure, jusqu’au port.

9. Le centre historique de Ribeira Grande : 

Ribeira Grande sur l’île de Santiago a été rebaptisé Cidade Velha fin 18éme siécle. Elle a été la première ville construite par les européens sous les tropiques. Ces vestiges sont encore présents, comme ses deux églises, sa forteresse royale et la place Pilori.

Ce fut un carrefour concernant le commerce maritime international, pour l’Afrique, le Cap, le Brésil et les Caraïbes.

Ces monuments sont des vestiges, son univers maritime, qui témoigne des premiers échanges intercontinentaux.

Source : Unesco.org

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