Les Français qui vivent à Santo antão

Santo Antão, l’île aux paysages époustouflants du Cap Vert, attire chaque année des milliers de voyageurs. Beaucoup tombent sous son charme authentique, certains rêvant même d’y poser leurs valises. Mais au-delà des touristes de passage, quel est le nombre de Français qui ont fait de Santo Antão leur foyer ? La réponse est plus nuancée qu’il n’y paraît.

Une Présence Discrète, Loin des Chiffres Officiels

Il est difficile d’obtenir un chiffre exact et officiel sur le nombre précis de Français qui résident à l’année sur l’île de Santo Antão. Les données démographiques précises par nationalité et par île sont rarement publiées publiquement par les gouvernements ou les consulats.

Cependant, d’après les observations générales et la nature de l’île, on peut estimer que la communauté française résidente à Santo Antão est relativement petite et discrète. On parle probablement de quelques dizaines à une centaine de personnes au maximum.

Pourquoi ces chiffres sont-ils difficiles à obtenir ?

• Pas de recensement détaillé par île : Les recensements nationaux (comme ceux du Cap Vert) fournissent des données globales sur la population, et parfois une ventilation par nationalité pour l’ensemble du pays, mais rarement des chiffres spécifiques pour chaque île concernant les communautés étrangères.
• Mobilité des expatriés : Bon nombre de Français qui passent du temps à Santo Antão peuvent être des résidents saisonniers, des retraités hivernants, des bénévoles, ou des professionnels impliqués dans des projets de développement, plutôt que des résidents permanents inscrits auprès des autorités consulaires pour cette île spécifique.
• Discrétion de la communauté : Dans des lieux plus isolés comme Santo Antão, les communautés d’expatriés sont souvent moins structurées ou formalisées, sans registres publics détaillés.
• Données consulaires agrégées : L’Ambassade de France au Cap Vert (basée à Praia, sur l’île de Santiago) enregistre les Français résidant dans l’archipel. Cependant, ces chiffres sont généralement agrégés pour l’ensemble du Cap Vert, ou au mieux pour les îles de Santiago et São Vicente, où la présence française est plus significative. Des détails spécifiques à Santo Antão ne sont généralement pas rendus publics.

Quels profils de Français s’installent à Santo Antão ?

Ceux qui choisissent de s’installer à Santo Antão sont souvent des personnes qui recherchent une vie plus authentique et proche de la nature, loin de l’agitation des grandes villes :

• Professionnels du tourisme : Certains Français gèrent des pensions, des restaurants ou des agences de trekking locales, contribuant ainsi au développement d’un tourisme durable sur l’île.
• Retraités : Attirés par le climat doux, le cadre de vie paisible et un coût de la vie potentiellement plus abordable qu’en France.
• Artisans ou artistes : En quête d’inspiration et de tranquillité.
• Personnes engagées dans des projets : Bénévoles ou participants à des projets de développement local ou d’aide humanitaire.

La présence française à Santo Antão est donc plus une question de qualité des interactions et d’intégration discrète au sein de la communauté locale, plutôt qu’une affaire de chiffres importants. Les Français qui y vivent sont souvent de véritables passionnés de l’île, qui contribuent à son dynamisme tout en respectant son authenticité.